LEOPOLDINE - tu me soules, je t'élimine

© MYSERY ANGEL
Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude.

“ leopoldine lackey.

STARRING 'ELSA HOSK'

big bad wolves

« DIS-MOI, C'EST CA L'ENFER ? »

« La belle, elle vous regarde, cache un sourire timide derrière son éventail, vous effleure et part sans se retourner. Inutilité des mots, vous voilà déjà sous sa coupe. La revoir, vite, dans l’ombre salvatrice d’un petit cabinet mal éclairé. Une parole à demi soufflée: elle est mariée. L’anneau luisant à sa main gauche se moque de votre naïveté. Faussement désolée elle vous raccompagne à la porte. Cruelle. Vous repartez, Morose, vers la banale continuité de vos jours. Son visage s’invite parfois dans vos rêves, ange interdit, impalpable. Et ce jusqu’à ce bal, semblable au premier, où à votre bras elle s’accroche. Ses sourires, elle ne les dissimule plus, elle les exhibe à présent. Vous pensiez qu’elle vous aurait oublié. Que nenni gentilhomme. Mais est-ce mieux? Bientôt, c’est vous que l’anneau d’or ferrera. Et il suffira qu’un autre joli naïf se présente pour vous retrouver coincé entre six planches de pin et autant de pieds sous terre.
La morale de cette historiette est qu’il faut se méfier des femmes; et en particulier de celles qui ont accumulé les maris qui ne sont plus de ce monde… »

« TA CONTRE-MORALE. »
Il se trouve que j'ai tapé 2

« Elle revient de l’enterrement de son mari. » « La pauvre. » « C’était son quatrième! » « Elle n’a pas de chance. Pensez vous qu’elle soit maudite? » « Je ne crois pas aux malédictions. Mais tout ceci me parait louche. » « Qu’insinuez-vous Opale? » « Hé bien… » « Stop. Cessez donc ces commérages. Remettez vous au travail et laissez madame Léopoldine tranquille. » La rumeur cessa et chacune retourna à sa place, auprès du gentilhomme qu’elle amusait. La belle évoluait dans l’atmosphère enfumée, ses jupons effleurant les torses nus de ces messieurs mis à leur aise. Le pas était léger, gracieux, digne d’une condition qu’elle n’avait plus à revendiquer. Le port de tête altier soutenait une moue timide et sans doute faussement affecté. Un coin du fond de la salle lui était réservé, elle s’y laissa tomber, poupée de chiffon. Les coussins orientaux, brodés de fils d’or, étaient imprégnés de l’odeur de la drogue. Elle prit la pipe entre ses lèvres et inspira le précieux opium. Sa bouche s’étira en un sourire satisfait et elle ferma les yeux.

Les lumières dansaient devant elle, tandis qu'elle-même evoluait sur la piste avec grâce, au bras de quelque medecin de la Cour. Elle sentait les regards braqués sur elle, pas tous, mais sufisemment. Elle n'était pas femme à vouloir se faire remarquer mais elle restait une femme. Elle tourna la tête vers son cavalier. Le doux medecin avait laissé sa place à Edgar. Un très léger geste de recul, et puis elle sourit. Elle réapprit les traits de son premier mari, malheureusement décédé d'une intoxication alimentaire il y avait de cela quelques temps. Elle revint à la foule. Un homme dans l'ombre. Serait-ce lui le fameux éventreur? Chapeau monsieur. Tourne, tourne, tourne. Elle atterit dans les bras de son second mari, Alexzander. Il était peintre, à l'époque. Elle le dévora des yeux puis détourna la tête. Elle s'en était lassée. Une deuxième fois. Alors une deuxième fois il allait disparaître. Ce qu'il fit. Et les yeux timides de la jeune femme, née Lackey, se relevèrent sur Philippe, le troisième naïf, qui la couvait d'un regard bienveillant et innocent. Il la fit tourner lui aussi, comme il lui avait fait tourner la tête auparavant. La musique s'interrompit. Philippe la reconduisit là où elle pourrait s'asseoir, partit et ne revint jamais. La douce Leopoldine se cachait derrière son éventail rouge sang. Ce qui n'empêcha pas Henri, le dernier -pour l'instant- de s'avancer pour lui baiser la main. Il était beau Henri. Il était jeune Henri. Il avait tout pour plaire. Il les avait toutes à ses pieds mais c'est elle qu'il avait choisi, le pauvre. Elle avait aimé être à ses côtés. Beaucoup aimé. Mais la lassitude devait faire son entrée. Et il disparut comme les autres, peut-être un peu moins vite. La salle de bal se vidait. Ne restait que quelques courtisans, princes, ducs, quelques femmes de petite condition et puis cet homme dans la pénombre. Celui dont elle devait se sentir le plus proche dans ses moments de folie, bien qu'elle ne s'attaquât point aux femmes.

Il n'y a pas de libertin un peu ancré dans le vice qui ne sache combien le meurtre a d'emprise sur les sens.

Elle se réveilla en sursaut. La pipe lui avait glissé des mains pendant sa rêverie. Elle avait vu défiler d'anciens amants, d'anciens maris, d'anciennes victimes de leur pauvre naïveté. Elle se releva péniblement, plissa les jupons de sa robe, replaça son chapeau. Elle effleura les torses imberbes de ces jeunes hommes endormis dans l'opium. Un jour peut-être nous reverrons-nous, murmurait-elle, plus pour elle-même que pour ces beaux au bois dormant. Elle remit quelques billets à l'accueil et sortit dans la nuit noire, peu soucieuse du travail de quelque eventreur. Elle-même avait à faire. Elle héla une voiture, monta dedans et disparut dans la brume londonienne.

Il faut se méfier de l'eau qui dort. La Belle se cache derrière ses faux-semblant à la recherche d'un nouvel époux.

Oh une veuve noire !
Vous êtes la bienvenue très chère, surtout avec la sublime Elsa.
Bon courage pour ta fiche.

Merci beaucoup à vous deux.
Je tiens à m'excuser du retard pris pour cette fiche, j'ai eu quelques petits empêchement d'ordre scolaire qui m'ont tenu à l'écart des sombres rues de Londres. Mais maintenant que je suis de retour je ense l'avoir terminée. Elle est loin d'être extraordinaire mais mes RPs seront plus à la hauteur je le promets.
Votre veuve noire adorée (jouée par votre Elsa, non moins adorée) (a)

Tu es toute pardonnée très chère. Et si tes Rp sont encore meilleurs, j'attend de te lire avec impatience. Tu es donc validée et tu rejoins les grands méchants loups.
N'hésite pas à faire tes demandes de liens, rang etc..
Bon jeu très chère !

Oh merci !
Je vais de ce pas régler toutes ces formalités.

Merci inspecteur !