WHITECHAPEL
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 From Hell, with love.

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Victoria J. Baxter
Un jour mon prince viendra ... Ou pas.

Victoria J. Baxter


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Date d'inscription : 07/11/2010

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MessageSujet: From Hell, with love.   From Hell, with love. Icon_minitimeDim 7 Nov - 9:41

From Hell, with love. Saspivban03
© INVITE
“ victoria jane baxter.

SASHA PIVOVAROVA

Bodies on sale.


« DIS-MOI, C'EST CA L'ENFER ? »
« Vicky Jane sweety, joli petit ange de nuit, n’as-tu donc pas peur du grand méchant loup? Celui qui se cache dans l’ombre observant faits et mouvements, dans l’attente du moment propice, celui où la proie tourne le dos aux dents blanches tachées d’un sang ami ?
Oui, vous répondra-t-elle selon les convenances de son métier. Petite catin faible et misérable qui se doit d’avoir peur de cette énième menace qui rôde sur les femmes de petite vie de Whitechapel. Comme si elles avaient besoin de ça. N’attiraient-elles pas déjà suffisamment pervers, maniaques et autres fous, aux envies et aux besoins tout à fait discutables si on s'attache à suivre les bonnes moeurs ? Ces hommes qui dépensent leurs derniers deniers pour quelques instants d’une tendresse simulée, où ils peuvent assouvir des désirs qu’ils ne peuvent imaginer en compagnie de leur femme. Cette femme qui leur prépare le souper et qui raconte les histoires aux enfants le soir.
Fière de son travail ? Non, pas vraiment. Mais en ces temps sombre, que pouvait bien devenir une orpheline qui n'a jamais connu l'amour d'une vie de famille?

Petite poupée de porcelaine qui reste terriblement innocente, malgré sa vie. Une jolie princesse qui semble encore intouchée. Et pourtant, quelque chose ne tourne tout de même pas très rond.
Sous airs candides, on est à cent lieues d’imaginer ce qu’elle pense vraiment. Blondie à peur dit-elle ? Pas vraiment si voulez mon avis. Sous ses airs juvéniles, son sourire cache quelque chose d’autre, une attraction, une attirance morbide pour cette ombre qui terrifie Whitechapel, pour ce monstre éventreur qui doit rôder à ses côtés.
Ce frisson qui coure le long de sa colonne vertébrale, le long de ce corset bien trop serré, ce frisson que vous prenez pour de la peur, n’est rien d’autre que de l’excitation.
Excitation pour le nouveau, le danger.
Petit agneaux est attiré par le loup.

Et elle pare alors sa bouche d’une rouge carmin, resserre son corset. Un dernier regard à son miroir pour la soirée –pour la vie ?- et la porte se referme sur sa peau blanche d’enfant. »

« TA CONTRE-MORALE. »
« Ce que tu ne sais pas c'est que tu n'es rien. Tu es comme moi finalement, tu es dépendante de cette grande roue qui ne cesse de tourner et si on est un peu chanceux et qu'on tourne bien la roue, alors on arrive à avoir quelques bonnes cartes à jouer. Mais finalement peut importe car vois-tu, à ce jeu il n'y a pas de perdants, ni de gagnants. On finira tous par manger les pissenlits par la racine et ça, que tu viennes de ces grandes bâtisses de pierre bien protégées ou comme moi, des bas-fonds de Whitechapel, de ces lieux où tu n'oserais imaginer poser un jour ton si joli soulier. Peut importe que ton visage soit poudré et soigné ou couvert de boue comme le mien. Peut importe que ta robe soit confectionnée dans les plus belles et délicates soies d'Asie ou qu'elle soit faite de la matière la plus rêche qui soit comme la mienne. Peut importe que tes jolis cheveux d'or soient retenus en une coiffure des plus sophistiquées ou que mes boucles ternes pendent sur mon cou si blanc.
Peut importe puisque toi et moi, on finira pareil.

Alors oui bien sur, il y'a au moins une différence entre toi et moi. A priori, tu ne risque pas d'être retrouvée éventrée dans une ruelle sombre de Whitechapel. Mais bon, ce sont les risques du métier. Et puis encore une fois, qu'importe le procédé puisque la finalité est la même.
Et oui ma jolie, toi aussi un jour tu vas finir par crever.

Mais je parle, je parle et tu ne dis rien! Il faut dire que ces coussins sont propices à la décontraction et à l'abandon de soi, ne trouves-tu pas?
Je me souviens encore de la première fois où je suis venue ici. C'était il y'a deux ans maintenant, alors que je commençais tout juste à évoluer dans les sphères pécheresses dans lesquelles j'évolue aujourd'hui. Oh je n'étais pas bien vieille, à peine plus de quatorze ans je dirais. Mon tout premier client, un bourgeois de ton accointance soit dit en passant, avait promis de bien prendre soin de moi. Il fit le galant homme toute la soirée, m'emmenant dans cet endroit où je me fit rapidement une place. La suite de la soirée restera sous le serment du secret professionnel, tu ne m'en voudras point mais je ne souhaite choquer ta morale chrétienne bien pensante.

Mais fumons belle amie, fumons! Laisse-toi aller, rien ne peut t'arriver. Quoi que je ne saurais être formelle quand à cette affirmation. Après tout, tout peux arriver à Whitechapel.

Et alors que les fumées opaques referment leurs bras autour de tes épaules de grande dame, le décor change. Il n'y a plus de coussins moelleux où il est agréable de se relaxer. Il n'y a plus de fiacre qui t'attend à la sortie. Il n'y a plus ce cocher près à intervenir si tu as besoin de lui.
Ici, tu vis ma réalité.

Une porte s'ouvre, un peu plus loin sur ta droite. Une faible lumière de bougie qui tremblote te permet quand même d'apercevoir la scène qui s'y passe. Il y'a un homme qui, le pas peu assuré, sort difficilement de la maison. Enfin, une maison, à tes yeux cela ressemble certainement plus à un taudis. Même tes chiens de chasses doivent mieux vivre. C'est pourtant
là où j'habite. D'ailleurs, tu peux me voir, je m’appuie nonchalamment dans l'encadrure de la porte. La routine à 1- ans et pourtant, j'ai toujours espoir qu'un jour cela finira. Pas de la même façon que mes amies le souhaiteraient mais bon. Mon visage s'illumine un peu alors que l'homme fourre quelques pièces dans mon décolleté. Un peu plus que l'autre fois, il faut croire que je lui ai plus. Je pourrais aider mes soeurs ce soir, un peu plus ce que je fais d'habitude. Lui aussi est un bon voisin à toi, le sais-tu? Si si, regarde donc mieux, tu verras. Ne sois pas si choquée, si tu savais tous les grands noms de la politique qui aiment venir s'amuser de la pauvreté de leur pays. Mais je ne fais pas que dans la haute société bien sur. Alcooliques, petite vermine et pervers inavoués reste mon lot commun.
C'est étrange mais il m'arrive parfois de conserver l'âme d'enfant qui s'est planquée au fond de moi. Il m'arrive de rêver à ce charmant gentleman qui ferra de moi un vraie lady, battant corps et âme les principes étriqués de sa famille pour son amour pour moi. Je sais c'est bête mais que veux-tu, je n'ai que seize ans après tout. Se marier, n'est-ce pas incongru pour une catin comme moi? Certainement. Je rêve aussi de voir mes parents, petite orpheline en mal de racine que je suis. Je ne les connais pas, je ne sais ce qu'il pourraient penser de ma condition. Quel parent serait ravi de voir sa fille traîner sur Dorset Street.
Il m'arrive aussi d'être naïve. Quand un homme s'adresse à moi, j'ai toujours le faible espoir qu'il en veille à autre chose qu'à ma gorge juvénile. Je suis bien bête, je le sais? Mais peux-tu sérieusement me blâmer? A cette époque et dans ce monde dans lequel nous vivons, un peu de naïveté et de candeur est nécessaire si l'on veut tenir.

Et je sors. Quand l'un est finit, il s'agit de passer au prochain. Et ainsi continue la vie. Je laisse ma gorge libre à l'appréciation des pauvres hères qui traînent encore à cette heure sur Dorset Street. Ma robe fatigué balaie les pavé des trottoirs, alors que mes souliers élimés résonnent dans la nuit de velours.
Et tu finis par le ressentir.

C'est comme une menace permanente.
Il y'a une ombre, une présence dérangeante. Quelque chose de difficilement compréhensible. Tout ce que tu sais, c'est que c'est tout près. Alors, angoissée, tu presse le pas et tu me dépasse. Un rapide coup d'oeil à mon visage d'enfant et tu réalise que je n'ai pas peur. Je souris même, un sourire différent de celui qui a accompagné le départ de mon hôte un peu plus tôt. Pourtant, toi comme moi savons vers quoi nous nous dirigeons. Je tourne un coin de rue, laisse traîner ma robe dans une flaque de boue avant qu'il n'apparaisse dans nos deux champ de vision.
Il est là. Grand, noir et menaçant, comme on veut qu'il soit. Ce monstre craint comme jamais au coeur de Whitechapel.
Mais je ne m'arrête pas. je marche, sans peur aucune, sans hésitation vers cette ombre inquiétante. Tout le monde devrait le craindre, je devrait être comme mes soeurs, une effrayée, tapie dans ma chambre sans oser en sortir. Mais non.
Il m'intrigue autant que ses actes me terrifient. Ce danger permanent dont il se fait l’ambassadeur, ce dessein terrifiant qui semble être le sien. Tout cela m'attire plus que mon visage de poupée de porcelaine et mes tremblements simulés peuvent le laisser présager.

En un rien de temps, tu te retrouves plaquée contre un mur, une main puissante s'accroche à ton cou de bourgeoise perdue. Sauf que ce n'est pas toi, tu n'est que le regard de ce corps qui t'es inconnu, le mien. Tu n'as rien vu venir, tu n'as pas eu le temps d'esquisser le moindre mouvement pour te défendre. Il est là, si proche que tu peux sentir le souffle de son haleine chaude sur ta peau. Sur ma peau. Tu sens mon coeur s'affoler, pourtant tu sais qu'il ne s'agit pas de peur, mais d'excitation. La lame d'une dague luit dans la pénombre et doucement tu sens son contact glacé glisser le long de ton épaule gauche, jusqu'à ta gorge veloutée, pour arriver à ton nombril. D'un coup sec et précis, pratiqué des centaines de fois, il fend ton corsage qui tombe sur tes hanches. A moitié nue devant lui tu tremble. Je tremble. Nous tremblons ensemble, dans un même mouvement, mais pour des raisons différentes. Toi la peur, moi l'attirance. Il joue de sa bague autour de ton nombril, provoquant un frisson d'horreur au creux de ton dos, un frisson d'impatience dans le mien.
Alors tu fermes les yeux et impassible, tu attends la mort.


Alors je ferme les yeux et impassible, j'attends la délivrance. »

« BAS LES MASQUES. »
« J'ai mangé un toast au fromage avec du beurre de cacahuètes devant le nutritionniste Jean Michel Cohen. J'ai parcouru les routes du désert en direction de Las Vegas en compagnie d'un Johny Depp décalqué. Je suis partie à la recherche d'un mouton magique avec Haruki Murakami. J'ai massacré quelques gueuzes avec Jack. J'ai fait la fête comme jamais avec Jim Morrison.
C'était l'bon temps mec. »


Dernière édition par Victoria J. Baxter le Dim 7 Nov - 15:46, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: From Hell, with love.   From Hell, with love. Icon_minitimeDim 7 Nov - 11:37

Ceci est une fiche terminée. A voir s'il faut que je change quelques petites choses pour le cas où Victoria est prise mais dans les faits, c'est tout bon!

(:
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Jack the ripper
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Jack the ripper


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MessageSujet: Re: From Hell, with love.   From Hell, with love. Icon_minitimeDim 7 Nov - 15:32

Bienvenue très chère. Ecoute, la manière générale dont tu écris me convient, il n'y a pas de problème hormis quelques petites fautes très ponctuelles. Ceci dit, je trouve ta Victoria un peu trop désillusionnée. Disons que je n'ai pas assez ressenti sa candeur et son âme de petite fille qui reste intacte malgré la vie qu'elle mène.
Je te laisse modifier un peu tout ça donc, avant d'avoir le plaisir de te valider. L'autre Victoria ne donnant pas signe de vie..

Oh et Jim.. Tu me prends par les sentiments jeune fille ?
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MessageSujet: Re: From Hell, with love.   From Hell, with love. Icon_minitimeDim 7 Nov - 15:49

Effectivement, j'avais oublié de compter ça! J'avais dans l'idée d'un passage mais j'en oublié de l'écrire. Enfin j'ai updaté mon message, j'espère que ça te conviendra, auquel cas je changerais!
Pour les fautes, que dire... Je suis vraiment NULLE et pourtant je fais des efforts: j'ai relu 2à fois mon texte mais à croire que ce n'est pas suffisant et les fautes s'amusent de moi!

Quant à Jim... J'ai la vague intuition quand le Whitechapel du 19eme, il est de bon ton de se faire poto avec le bon vieux Jack Wink
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Jack the ripper
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MessageSujet: Re: From Hell, with love.   From Hell, with love. Icon_minitimeDim 7 Nov - 16:11

C'est ok, validée ! Surtout n'hésite pas à faire tes demandes de liens, à squatter le flood etc..
Bon jeu !
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MessageSujet: Re: From Hell, with love.   From Hell, with love. Icon_minitimeDim 7 Nov - 16:27

Jack il gère en fait.

Merci Smile
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MessageSujet: Re: From Hell, with love.   From Hell, with love. Icon_minitime

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